Depuis plus d’une dizaine d’années, d’importantes recherches scientifiques ont été menées au sein du Parc national des
Écrins sur les espèces de haute altitude. Cette marge du vivant a révélé bien des surprises, comme la présence de nombreuses espèces (pour un espace pourtant considéré comme un « désert »), dont plusieurs d’entre elles sont nouvelles pour la science. La haute montagne offre ainsi une diversité végétale remarquable tout en étant l’espace terrestre qui se réchauffe le plus rapidement !
Mais loin de se résigner à ces signaux alarmants, le Parc et ses partenaires ont réalisé, dans le cadre du dispositif Refuges Sentinelles, ce livret portant sur la flore autour des refuges et des sommets. L’idée est de contribuer à bâtir ensemble ce que le philosophe Baptiste Morizot appelle une « culture du vivant » : observer et intégrer dans ses pratiques ces autres vivants avec qui nous partageons un devenir commun.
Cette Petite flore des refuges et sommets a également vocation à nourrir la science participative : le CREA et le Parc vous proposent de signaler en ligne vos observations des 50 espèces présentées. Merci aux observateurs !